Polyrando: randonnées pédestres de 7 à 77 ans


Les derniers jours de Polyrando au Portugal.

Portugal J6 : Super séjour, il fait très beau l’ambiance est au beau fixe, les randos sont à la hauteur de nos attentes et se déroulent comme prévu… Enfin presque : Nous avons réservé le restaurant à la plage d’Adraga pour 19h30 et n’arrivons au Cabo de la Roca que vers 18h00. Or le Cabo de la Roca est non seulement le point le plus à l’Ouest du continent européen, c’est aussi le point le plus éloigné de notre rando. Qu’à cela ne tienne… Carine tél. pour prévenir que nous aurons une heure de retard et nous décidons de revenir en bus… sauf que le bus n’arrive pas, ce qui commence à inquiéter Bernard qui doit encore aller récupérer les voitures avec Marianne. Le bus finit par arriver avec une demi-heure de retard… ouf ! Le bus nous dépose à Almoçageme : 5 des filles descendent directement vers la plage située à 25 minutes de là, pendant que Bernard, Marianne et Concetta foncent chercher les voitures encore à plus d’une heure de Almoçageme. Nous sommes dans les temps et arriverons même à 20h15 dixit le GPS de voiture… Sauf que… appel de Concetta depuis la voiture de Marianne : problème avec la voiture qui semble bloquer et ne plus tourner, situation confirmée par un message d’alerte sur le tableau de bord. Coup d’œil dans le rétro : tiens c’est vrai que Marianne ne suit plus alors qu’elle était encore là il y a quelques centaines de mètres. Route trop étroite pour faire demi-tour mais un peu plus loin OK. Bernard diagnostique un problème lié à un manque d’assistance au niveau de la direction. Bizarre… On remet le contact et le problème disparaît temporairement puis réapparaît et… disparaît… pour de bon ? Conduite très prudente jusqu’à la plage d’Adraga où nous décidons de ne pas prendre de risque et d’appeler l’assistance d’Europcar. On finit par trouver quelqu’un qui parle Anglais. Cette personne nous enverra un taxi plus tard lorsque nous le demanderons. Nous sommes en effet au restaurant et n’avons pas terminé. Par contre la dépanneuse n’attend pas et vient récupérer la voiture un peu plus tard. Petite larme de Marianne qui voit partir « sa » voiture ! Nous ne sommes pas très contents de voir arriver la dépanneuse sans voiture de remplacement et de devoir faire appel à un taxi, même si payé par Europcar. Nous devrons l’attendre une heure ! Cela étant, il s’agit d’une superbe Mercedes, ce qui n’est pas pour déplaire aux filles. Le chauffeur suit Bernard… dont le GPS nous bloque dans une minuscule rue. Marche arrière toutes… et le taxi passe devant. Le chauffeur de la Mercedes file à toute allure et Bernard pas très content sur cette fin de journée s’accroche derrière. C’était un peu le Fast (le chauffeur) and the Furious (le Bernard)… Clin d'œil Arrivée chez nous puis le lendemain longues discussions avec Europcar qui dénie toute responsabilité et nous renvoie à son assistance : c' est à nous de nous débrouiller avec eux pour aller chercher un véhicule de remplacement !! Bernard continue à négocier: Résultat : on nous envoie à notre villa une dépanneuse (alors qu'il n'y a plus rien à dépanner) et deux taxis (alors qu'un seul suffit !)!? Trop fort… Bouche cousueNous irons finalement chercher la voiture à Cascais avec un deuxième taxi, toujours payé par Europcar. Chauffeur trop lent cette fois-ci, pfff… On arrive quand même à Cascais. Tête d'enterrement du préposé au comptoir. Bernard ne peut s'empêcher de déclarer : "ben l'a pas l'air très enthousiaste ni content à l'idée de nous voir..." et Carine de rajouter : "il pourrait sourire au moins..." C'est à ce moment que dans un Français quasi impeccable, l'employé d'Europcar nous explique la procédure à suivre Bouche cousue! Oops... Finalement notre venue à Cascais aujourd'hui tombe bien : on avait prévu de visiter la ville le lendemain mais aujourd’hui c’est vendredi : moins de monde, voitures non chargées des bagages et besoin de parking (payant) seulement pour une des deux voitures puisque nous laissons la voiture de remplacement chez Europcar jusqu’au dernier moment. Après les visites, puis pour certaines les magasins et pour d’autres la plage, nous nous retrouvons sur la terrasse d’un bar bien sympa. Mais il est temps d’aller rechercher la voiture Europcar car l’heure de fermeture approche. Résultat : 4 litres de Sangria avalés en 20 minutes ! Fou rire de Bernard qui se prend à imiter le client totalement ivre venant chercher son véhicule : « Bon alors, elle est où votre P… de bagnole ? » Fou rire rapidement partagé par les filles qui en rajoutent… quelques griffes sur la voiture après les péripéties pour sortir du garage à fond de marche arrière RigolantRigolantRigolant! « … et en plus y a des p… de griffes sur votre voiture ! » Le soir nous arrivons un peu avant le coucher du soleil pour une belle fête autour de la piscine. La proprio qui habite pas très loin nous allume même les lumières à son arrivée. Super ambiance !
Le lendemain après quelques détours involontaires, nous arrivons à l’endroit de rando. Longue file sur une piste pour accéder à un grand parking payant et… complet situé sur une grande plage. Nous continuons tout droit sur une piste en très mauvais état et risquons de toucher à plusieurs reprises mais nous arrivons sans dégâts au bout de la piste à une petite plage sauvage où il n’y a que 4 voitures garées et donc quasiment personne. Nous réservons le restaurant et seul bâtiment qui s’y trouve et entamons notre rando. A notre retour, nous avons le plaisir d’avoir le restau pour nous seuls. Nous terminons donc en beauté avec des produits bien frais et une belle vue sur la mer. Retour à l’aéroport sans histoires, ouf !

Notice Légale