Polyrando: randonnées pédestres de 7 à 77 ans


Séjour en Suisse saxone-bohémienne – mai 2023 – 6 participants
Pour plus d’informations : pourquoi “Sentier des peintres » et « Suisse saxonne » ?
Pour plus d’informations : Géologiquement, le massif gréseux de l'Elbe
Samedi 13 mai – Trajet vers Dresde
Dimanche 14 mai- Visite de Dresde – 16 km - et trajet vers Pirna, point de départ de la randonnée
Pour plus d’informations : Dresde
Lundi 15 mai - Malerweg day 1/6 (Pirna – Kurort-Rathen) – 25,7 km – Dénivelé + 670 m
Mardi 16 mai - Malerweg day 2/6 (Rathen - Forsthaus) – 25,3 km – Dénivelé + 860 m
Mercredi 17 mai - Malerweg day 3/6 (Forsthaus - Lichtenhainer Wasserfall) -15 km – Dénivelé + 610 m.
Jeudi 18 mai - Malerweg day 4/6 ( Lichtenhainer Wasserfall – Neumannmuehle – Porte rocheuse de Kuhstall - Schmilka) - 19 km – Dénivelé 1.000 m
Pour plus d’informations (notamment suite à la visite de l’Ecomusée): La faune
Pour plus d’informations : Schmilka
Vendredi 19 mai - Rando aérienne en boucle
Samedi 20 mai – – Schmilka – Porte de Pravčice ou «Pravčická brána” (Tchéquie)(Tchéquie) – 17 km – denivelé + : 890 m
Pour plus d’informations : Porte de Pravčice
Dimanche 21 mai - Malerweg day 5/6 (Schmilka – Königstein village) - 25 km – Dénivelé + 1000 m
Lundi 22 mai - Malerweg day 6/6 (Königstein – Château de Thuermsdorf - Pirna) – 23,7 km – Dénivelé + 650 m 
Mardi 23 mai – Visite du Fort de Koningstein (« Festung Koningstein »)
Pour plus d’informations : Königstein
Mercredi 24 mai – Randonnée à vélo Dresde jusque Meissen – 70 km
Du jeudi 25 au samedi 27 mai – Visite de Prague

Séjour en Suisse saxone-bohémienne – mai 2023 – 6 participants

« Ce qui se passe en Saxe reste en Saxe » mais on vous raconte quand même 😉

Et pour le reste, « toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence ».

Le Malerweg, « sentier des peintres » : un parcours surtout fréquenté par les touristes … allemands.

C’est pourtant un parcours de 120 ou 163 km selon les guides qui traverse de nombreux canyons arborés et des formations de grès au nord puis au sud de l’Elbe, parcours reconnu comme étant la plus belle randonnée en Allemagne. Avec une altitude modeste en soi, le point culminant de la randonnée étant à 560 m au Große Winterberg le parcours reste exigeant au vu de la succession de montées et de descentes (officiellement 7.700 m), souvent aménagées par des échelles, des escaliers de pierre ou de bois.

Polyrando a décidé de proposer le parcours en 6 jours au lieu des traditionnels 8 afin de permettre une incursion en Tchéquie et une rando encore plus aérienne dans la région de Schmilka.

Autre particularité, nous sommes chaque jour arrivés et repartis de nos lieux d’hébergement, donnant cette sensation d’itinérance réelle, à portée de jambes, et évitant la pratique de la plupart des agences qui organisent des transferts routiers vers/au départ des lieux d’hébergement.

Pour plus d’informations : pourquoi “Sentier des peintres » et « Suisse saxonne » ?

Le Malerweg débute à quelques km de Pirna, ville située entre Dresde et la frontière tchèque.
Il parcourt les deux rives de l'Elbe qu'il traverse à hauteur de Schmilka, via un petit ferry. Il passe également par la célèbre forteresse de Königstein et par le pont de Bastei reliant deux rochers et surplombant l'Elbe de près de 200 mètres. Il a inspiré de nombreux artistes et tient son nom du fait que des peintres et artistes romantiques comme Adrian Ludwig Richter ou Gaspar David Friedrich y ont peint de nombreuses toiles, inspirés par les formations rocheuses de cette région à la géologie singulière qui date de l'époque glacière. C'est en effet de là que provient le nom de Malerweg qui signifie sentier des peintres.
Quant au nom de Suisse saxonne, celui-ci remonte à la visite d'Adrian Zingg et Anton Graff au XVIllème siècle. Ces deux artistes suisses auraient été frappés par la ressemblance avec le Jura et ont largement contribué à faire connaître cette partie de la Saxe qui a connu un tourisme en essor à partir des années 1850. 

Il convient de noter que la Saxe borde aussi le parc national de Bohème du côté tchèque.

Pour plus d’informations : Géologiquement, le massif gréseux de l'Elbe

Le grès quartzique est gris-blanc à jaune. Dans le sud de cette région, son grain est grossier, dans le nord il est fin. Cela a une grande influence sur la forme des rochers. Les grains de quartz sont maintenus ensemble par les liants les plus divers. Lorsqu'ils se détachent, cela crée des formes impressionnantes.

Plutôt que de « montagnes », ce massif résulte des fonds d'une mer du crétacé datant de 100 millions d'années. Après s'être retirée, la mer a laissé derrière elle des couches de sable pouvant atteindre 600 m d'épaisseur. Ces sédiments ont été fortement compressés durant des millions d'années. L'Elbe et ses affluents les ont érodés et « vidés ». Cela a créé un fantastique paysage de ruines composé de grès du crétacé, qui chaque jour se désagrège un peu plus en sable. Les formes à la surface du grès peuvent être divisées en trois « étages » : causses (plateaux calcaires), composées de pierres et de zones rocheuses, plateaux verdoyants, vallées, et gorges ou canyons.

Samedi 13 mai – Trajet vers Dresde

Tout commence aux petites heures par un accueil chaleureux chez Bernard et Carine autour d’une tablée bien sympathique et d’un café aux délicieuses effluves.

Puis nous partons à deux voitures. Dans celle de Bernard, Claire – habituellement sereine - est un rien crispée par la vitesse dès que nous sommes sur les routes allochtones… puis elle décide courageusement de … fermer les yeux. Ne pas savoir, c’est mieux. -Marianne, à l’arrière roupille paisiblement.

Nous arrivons à l’hôtel ElbFlorenz (Dresden) vers 14:20.

A l’entrée de l’hôtel, Bernard fait une nouvelle découverte : le mystère des portes-tourniquet !

Heureusement, il est guidé par -Marianne : « Surtout ne pas toucher les vitres » lui crie-t-elle, « ça va tout bloquer ». Il a l’air étonné : « Mais ?!? j’sais pas moi, on ne me dit jamais rien, à moi », gémit-il. La cadre est planté 😊

Puis, la belle Alfa de notre Pietro s’annonce dans un bruit de ferraille 1h30 plus tard. Argh… « trouble ahead » résonne dans les crânes.

Les deux passagers, Danielle et Eric, débarquent la mine un peu tendue. Pietro, quant à lui, relax comme d’habitude. Pourtant la belle auto venait de sortir du contrôle technique, dit-il, un rien flegmatique.

Nous faisons notre check in. Le réceptionniste est totalement « verloren », complètement perdu à faire cohabiter deux madames ensembles, puis deux messieurs et, pour le couple restant chacun aura une chambre individuelle ! Nous nous retrouvons donc avec une chambre au nom de Monsieur Salembier (nom de Marianne) pour les deux garçons, une au nom des dames Boigelot et le réceptionniste lâche l’affaire pour les deux chambres single😊

Super hôtel, juste un stuutt en soirée où Eric manque de gel douche. Il apparait finalement que par un tour de passe-passe mystérieux, notre énigmatique Danielle en a trop, trouvé dans le coffre-fort de sa chambre ?!?

Dimanche 14 mai- Visite de Dresde – 16 km - et trajet vers Pirna, point de départ de la randonnée

Petit déjeuner absolument somptueux, auquel nous nous sommes pliés de bonne grâce (à l’exception du prosecco, de petit matin, ça surprend quand même).

Reposé, repus, nous partons à la découverte de la ville, … à pied bien sûr.

Dresden est étonnamment paisible : larges avenues, peu de trafic automobile, peu de bruit et une très riche architecture. Où sont passées les autos ? On dirait un jour de Bruxelles-sans-voiture… au point que le bruit de la circulation (réelle pourtant) est si feutré que certains vélos ont eu bien du mérite de ne pas nous caramboler … !

Ça laisse aussi l’espace sonore à des concerts spontanés.

Nous admirons les imposants bâtiments baroques et, ce qui nous interpelle pourtant c’est le contraste entre les pierres souvent complètement noires et les statues et ornementation d’un doré éclatant.
Nous, on avait compris que Dresde avait été reconstruite « à l’identique » après sa quasi-destruction par les alliés lors de la 2ème  guerre mondiale. Mais alors ?

En fait, le "grès de saxe" utilisé localement et pour la reconstruction (au même titre que des moellons d’origine récupéré dans les débris des bombardements) est une roche qui s’oxyde naturellement. Bien que certains bâtiments n’aient été réhabilités qu’en 2005; dans moins d’un siècle, les façades seront donc à nouveau toutes entièrement noires… Nous voilà moins ignares 😉

Nous avons visité le palais Zwinger, la fresque Fuerstenzug – fresque en porcelaine sur fond jaune sur quelques 102 m (la plus grande au monde) d’un des murs du palais royal et représentant l’histoire des rois de Saxe. Puis nous avons longé l’Elbe pour parvenir à des quartiers plus contemporains de la Ville Nouvelle (Neustadt dans la langue de Goethe) - dont le passage Kunstof qui comprend une série de larges patios et abrite la « maison bleue musicale ». Sa façade est aménagée d’un ensemble de gouttières et autres formes métalliques qui joue une mélodie en cas de pluie. Il faisait très beau et nous avons siroté boissons rafraichissantes dans cette petite place si sereine… (cf photos)

Pour plus d’informations : Dresde

Dresde (Dresden en Allemand) – Capitale du Lander de Saxe, compte plus de 550.000 habitants. C’est la deuxième ville du Lander après Leipzig.
Elle est située, à proximité de la Pologne et de la république tchèque. Dresde borde l'Elbe et s'étend aussi du côté Est du fleuve. Également surnommée la « Florence de l’Elbe ».
Dresde est une ville qui a été presque complètement rasée par les bombardements angloaméricains à la fin de la deuxième guerre mondiale. La RDA s'est chargée de la reconstruction et celle-ci s'est prolongée après la réunification des deux Allemagnes. A noter que les bâtiments historiques ont été reconstruits à l’identique dans le style baroque bien spécifique.

A noter l’incontournable le palais Zwinger (qui abrite entr’autres les musées de la porcelaine, musée de peinture, et de Mathématiques et de Physique) et de la FrauenKirche (église Notre Dame), initialement datant du 18ème siècle puis reconstruite après la seconde guerre mondiale – à noter notamment. son dôme de 96 m de haut
NB : Le palais Zwinger se destinait à être une cour pour les tournois et les fêtes de la brillante cour de Saxe. Il s'y retrouve tous les éléments baroques : théâtralité, affirmation de la puissance et richesse du souverain, perspective (l'axe principal aboutit vers une tour qui domine la ville et la campagne environnante) et lignes horizontales continues interrompues par les pavillons.)

Retour à l’hôtel, démonter la roue de la belle Alfa, réparée avec aisance par notre impassible Pietro préféré, et nous voilà partis pour Pirna.

A nous la charmante bourgade, touristique mais paisible, posée sur les bords de l’Elbe natürlich.

Check in et… tiens ? Nous sommes sur “hôtel garni ». On ne sait pas très bien garni de quoi. Il faudra attendre le retour, dans 8 jours, pour comprendre…

Marianne s’extasie sur les joints paillettés de la salle de bain italienne. Elle se met en boucle : c’est des comme ça qu’elle veut ! Elle comparera tous les joints des salles de bain à ceux de Pirna pendant pendant les 8 jours de randonnée qui suivront. Après tout, on a tous nos TOC 😊

Lundi 15 mai - Malerweg day 1/6 (Pirna – Kurort-Rathen) – 25,7 km – Dénivelé + 670 m

Nous décidons de by-passer la formule classique qui consiste à prendre le bus pour rejoindre le début du Malerweg et prenons au contraire le bac / ferry au départ de Pirna. Cela nous permet d’effectuer la boucle complète et non le Malerweg en forme de fer à cheval. Bain de foret pour les ¾ de la journée dans un concert varié, intense, fourni, de chants d’oiseaux. Que du bonheur. Dans cet environnement entier, harmonieux, nous ne sommes clairement que des promeneurs de passage, privilégiés, et on a envie de ne surtout pas déranger, pas laisser de traces. Nous rejoignons le Malerweg au km 6.

De belles montées s’enchainent et nous arrivons au Bastei, un magnifique belvédère perché à 200 mètres au-dessus du fleuve. Bernard nous entraîne via un mini sentier destiné aux alpinistes vers un magnifique point de vue surplombant les rochers et offrant une vue imprenable sur le pont de Bastei, le cirque de rochers et au loin l’Elbe. En contrebas, on aperçoit un théâtre de plein air taillé à même le rocher. On aperçoit le sentier qui conduit au château de Rathen, que l'on atteint après avoir franchi un pont naturel surplombant un profond ravin et offrant une très belle vue sur l’Elbe.

Mardi 16 mai - Malerweg day 2/6 (Rathen - Forsthaus) – 25,3 km – Dénivelé + 860 m

Nous croisons une jeune femme qui marche en solo avec trois chiens. Charmants, tous 4, magnétiques dans cet environnement extraordinaire d’imbrication végétale, minérale, royaume des oiseaux et finalement, relativement, peu fréquenté par les humains.

Pique-nique par 7° et un temps assez humide. Trop chaud encore pour l’un ’entre nous qui décide de brancher la clim’ et de déjeuner torse nu pendant que les autres rajoutent une (ou deux) couches.

En fin d’après-midi, nous longeons la rivière pour arriver à l’hôtel du Forthaus. L’auberge est tenue par le père et le fils, rompu au commerce de l’horeca et multi-lingues. Savoureux repas (ah… les asperges ! nous sommes en pleine saison) . Le serveur fait son show. -Marianne aussi, et de lancer avec l’accent le plus charmant du monde « yes, I am la meilleure ». Bientôt tout à fait multilingue aussi, notre Marianne !

Mercredi 17 mai - Malerweg day 3/6 (Forsthaus - Lichtenhainer Wasserfall) -15 km – Dénivelé + 610 m

Pietro- l’Artiste-photographe demande à -Marianne de poser : « mets-toi là de face, devant

l’anfractuosité ». Yeeees ! Il a réussi à la placer ! Nous avons à peu près compris et les seuls autres randonneurs francophones que nous avons croisés étaient justement là. Bingo, Pietro ! tu as impressionné tout le monde ! 😊

Le parcours passe une crête et nous dirige sur les hauteurs de l’Elbe. De là, nous quittons provisoirement le Malerweg pour aller admirer le point de vue de Schrammstein que nous atteignons après une longue succession d’échelles, le plus souvent entre deux parois rocheuses. Nous poursuivons notre parcours sur un sentier creusé dans la roche en alternant échelles et passage en crête. Plus loin, en arrivant à la cascade de Lichtenhauer, nous nous attendions à un site époustouflant, limite chutes du Niagara (les mauvaises habitudes se prennent vite quand on a accès à autant de fabuleux paysages).

Nous sommes même prêts à faire quelques kilomètres pour « aller voir ça ». Que nenni, la cascade est tout près de l’auberge, pas bien haute et de fait les aménagements ont été détruits lors des inondations de l’été 2021 – ce que Claire verra en allant se balader au-dessus, plus tard : barrières arrachées, troncs encore au sol, blocs de pierre ayant dévalé. Un peu un flop côté impétueuses chutes d’eau.

Mais le lieu a beaucoup de charme : L’auberge Lichtenhainer Wasserfall Gaststätte &Pension, à flanc de roche donne sur un cours d’eau des plus sympa. Et puis il y avait Arlette…

Arlette dans son joli chemisier vert vichy comme ses charmantes collègues de l’auberge. Arlette a été aux petits soins, nous apprenant patiemment quelques expressions pour survivre en Allemagne, genre « Ein Schoppe trocken Wein, bitte », ce que Marianne a parfaitement mémorisé, histoire d’être autonome en la matière. Au souper, Claire essaye de coordonner la commande des desserts mais Marianne préfère un petit Baileys. Quand elle entend « ein Glas….», elle bondit et dit vivement « non, non, je ne veux pas de glace, je veux un bailey » ! Elle suit tout ce qu’on dit, Marianne, surtout quand ça concerne les limonades 😉

Jeudi 18 mai - Malerweg day 4/6 ( Lichtenhainer Wasserfall – Neumannmuehle – Porte rocheuse de Kuhstall - Schmilka) - 19 km – Dénivelé 1.000 m

Nous arrivons sur la majestueuse Porte rocheuse de Kuhstall (« étable à vaches » - cf photo). Marianne et Eric s’asseyent pour contempler le point de vue tout en goutant les rayons d’un soleil matinal. Soudain une voix s’élève « Tiens voilà le lémurien et le bon à rien ». Quand on vous dit bienveillance ! Y’en a toujours un pour rompre l’ambiance… On a bien rigolé, n’empêche.

Beaucoup de randonneurs-promeneurs en ce jour férié.

Nous nous installons pour la pause lunch sur l’accueillante bâche de notre Compagnon-Chardon. Alors qu’enfin nous nous apprêtons à savourer, la première sieste de notre séjour, on regarde les randonneurs-promeneurs locaux. Tiens, ce monsieur au chapeau marche pieds nus. Nos regards remontent progressivement le long de ses jambes. Mais … mais ?! ce monsieur ne porte ni bermuda, ni short, ni … rien ! ça ballote un peu sous les pans de la chemise. Bon, tout va bien, il porte un chapeau.

Ce sera le premier « pure-nature » que nous rencontrerons, mais pas le dernier.

Quelques minutes après, qui va là ? Les trois chiens et leur charmante maitresse, Caroline

d’Heidelberg, rencontrés trois jours plus tôt. Quelle chance, Bernard est aux anges et si on le regarde bien, il a les yeux des personnages de Tex Avery.

On papote et cette jeune femme a juste tout pour elle, jolie, sympa et extraordinaire avec ses chiens que nous apprenons à mieux connaitre (Claire – total addict – assumée - à la gente canine – enregistre les âges, les noms, les parcours, que nous vous épargnons).

Bon, … si vous insistez : Fay, 5,5 ans, berger à poil long de l’ex-Allemagne de l’est. Un faux air du berger de Bohème en plus grand. Fay est une grande sportive et, avec Caroline, elles font régulièrement du canicross. Le chef de la meute est le plus petit format, un shetland qui, lui, pratique l’agility. Il lui suffit de regarder Diamond, le troisième chien, pour que ce dernier s’asseye ! Diamond est un grand berger des Pays de l’Est, couleur sable, recueilli par Caroline d’un refuge il y a quelques mois. Il a 3 ½ ans mais c’est le moins robuste, physiquement, le moins confiant aussi mais une crème de chien. En 6 mois, il a complètement intégré sa meute. Chapeau, Caroline !

Certainement un souvenir marquant au chapitre des rencontres de ce séjour (cf photo).

Sur le bord du sentier, loin de tout, nous sommes intrigués par de grandes armoires métalliques. A la deuxième, on va voir : il s’agit de matériel de secours en libre accès : tout semble y être : la civière, couverture sous plastique, pansements, bandages et produits de premiers soin, jusqu’au livre d’or où nous parcourons quelques témoignages. Impressionnant d’organisation.

Sur le chemin nous passons par l’écomusée au Grosse Winterberg, l’occasion de glaner quelques réponses à nos interrogations avant de prendre un verre dans la gargote bien fréquentée, surtout par des groupes masculins.

Il faut dire que nous sommes en période de « fête des pères » et en Allemagne c’est l’occasion aux hommes de se retrouver entre eux et de fêter leur «co-fraternité ? masculinité » (quel serait le contraire de “sororité” ?). Nous voyons donc de nombreux groupes d’hommes en virée sportive, pack de bières à portée de sac, des papas avec leurs garçons, des bandes de copains-de- toujours. Ça change notre perception de cette fête qui semble, chez nous, un peu plus restrictive, voire commerciale.

Pour plus d’informations (notamment suite à la visite de l’Ecomusée): La faune

Nous n’avons vu aucune trace de mammifères : pourtant nous apprenons qu’il y a des chats sauvages, des lynx, des ours bruns mais aussi des grands murins (sorte de chauve-souris) et des grands tétras. On est content, on a vu personne (pour les ours, c’est ok) mais il y a du monde 😊

Et pourquoi, de quoi ces pins sont-ils morts ? Pluies acides ? maladies ? non, il s’agit des ravages causés par les scolytes typographes (Hortensia-pas-si-Lunaire savait déjà tout ça !) qui creusent des galeries sous l’écorce des épicéas. Avec le réchauffement climatique ces bestioles ne sont pas atteintes par les grands froids de l’hiver et se propagent de saison en saison. Il n’y aurait pas de traitements chimiques et la méthode la plus répandue pour limiter les ravages causés par ce petit coléoptère consiste à abattre, écorcer sur place et évacuer rapidement les bois atteints à plus de 2 kilomètres.

A noter cependant, dans la réserve naturelle de la forêt de Bohême, en Allemagne, il a été décidé de laisser faire sans combler les destructions, ce qui a entraîné la disparition complète de la forêt d'épicéas plantée par l'homme au XIX siècle, aucune des régulations naturelles ou humaines n'ayant enrayé la propagation de cet insecte. 
L'organisme gestionnaire de la forêt compte sur une repousse naturelle de la forêt (qui a commencé en 2004), avec un peuplement naturel plus hétérogène.

Après une longue descente, nous arrivons à Schmilka et découvrons une organisation un peu singulière : Check in à la Réception du village sur les bords de l’Elbe avant de retrouver nos chambres au Rauerstein.

On découvre qu’il n’y a que 3 points Wifi dans tout le village, que nos dépenses dans tous les commerces peuvent être enregistrés sur la puce de la clef de notre chambre pour être réglées au moment du check out, à ladite réception. Etonnant. Et aussi, que tous les jours, des cours de Qi Gong, de méditation ou de yoga sont organisés sur les bords du fleuve.

 

Pour plus d’informations : Schmilka

Un eco-village faisant partie de la politique européenne CAP (CAP ecoschemes) :

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/1746-692X.12352

https://www.schmilka.de/home  (en allemand)

Schmilka est un village de 200 âmes situé le long de l'Elbe à la frontière tchèque. 
Beaucoup d’habitants ont déserté le village suite aux inondations récurrentes. Il n’y avait que

60 habitants il y a quelques années.

Au niveau du village, alors que le niveau normal de l'Elbe est de 2 mètres, la hauteur de l'eau peut atteindre 12 mètres ! La vallée est en effet plus étroite à cet endroit et ne peut évacuer à temps les eaux en cas de fortes crues. Même si toutes les maisons sont surélevées et en retrait, bon nombre d'entre elles sont alors inondées jusqu'à la base de leur premier étage.

Schmilka a ainsi connu 4 inondations majeures au cours des 20 dernières années. Il s'agit ici d'un problème endémique et non d'une évolution due au changement climatique.
Initialement le village de Shmilka se trouvait plus haut en pleine forêt, les habitants vivaient alors des ressources forestières. Ce n'est que vers 1850 alors que le tourisme prenait naissance dans la région que le village s'est déplacé en bordure de l'Elbe. Et aujourd'hui, la majorité des habitants sont en effet des touristes, mais contrairement à Dresde, on trouve ici peu voire pas de touristes internationaux, ce qui confère au village un certain caractère

exclusif.
Ce caractère spécifique est encore plus marqué par le modèle socio-économique adopté par le village. Schmilka dispose de ses propres potagers mais surtout d'un magnifique moulin à eau permettant de produire la farine pour la boulangerie locale et artisanale.

Le moulin et la boulangerie datent de plus de 200 ans mais ont été inutilisés durant plus de 100 ans avant d'être restaurés, en respectant autant que possible la structure d'origine, pour le plus grand bonheur des habitants et des touristes. Depuis 2015, le village dispose aussi de sa propre brasserie : elle produit de la bière blonde, de la bière ambrée et, en hiver, de la bière brune. Elle dispose d'un cellier dans la roche, ce dernier datant de plus de 200 ans, mais il n'est pas utilisé.

Vendredi 19 mai - Rando aérienne en boucle, - – 16,5 km – dénivelé + : 800 m

Premier petit déjeuner au bio-restaurant de Schmilka : une variété, une qualité gustative sans comparaison. Et puis, on choisit, on prépare soit même son omelette (avec toute garniture pensable),

on compose son muesli, sa salade de fruits, son assiette de charcuterie ou de poissons fumés, ses smoothies de fruits à disposition. Et une variété de thés …., je ne vous dis que ça : fabuleux !
Au programme du jour : randonnée aérienne tant qu’une météo ensoleillée est encore annoncée. Une virée qui vise notamment à challenger notre cher Eric sur les hauteurs pendant que son comparse de chambrée a décidé d’en faire sa journée de repos.

Montée en « très relative » douceur durant le 1er km puis montée nettement plus raide avec une belle combinaison d’escaliers et d’échelles. Très bel endroit de piquenique bien au calme avant de prolonger nos aventures aériennes… jusqu’à ce que, contre toute attente, c’est une nana (oui, ça me fait mal de l’admettre !) qui émettra des doutes sur un passage pourtant pas aérien du tout : il s’agit d’un sentier (très) creux mais tout à fait praticable sur lequel nous finirons par croiser d’autres randonneurs.

Un des intérêts de cette rando est la contemplation de points de vue (et encore et encore, mais jamais les mêmes !). Sur plusieurs kilomètres : des vues justes époustouflantes. Sensibles au vertige, s’abstenir ! Nous n’y voyons quasiment personne, et pour cause… Sur la fin, le tracé est imprécis et nous, indécis. Nous finissons par trouver une sortie… pas triste et peu ordinaire.
Nous revenons donc sur Schmilka et aux abords du village, Danielle sent l’écurie et file à toutes blindes et nous sème haut la main. D’où sort-elle toute cette énergie, notre Belle Enigmatique ? Clairement elle n’avait pas eu sa dose 😊

Quant à lui, à l’entrée du village, Eric dévie vers la buvette (il l’a bien mérité après tant d’émotions vertigineuses). Claire prend le chemin de notre pension et hummmmm, sous son nez passe le plateau de tartes odorantes, direction la buvette. C’est juste irrésistible, elle dévie, rejoint Eric et ils partagent une délicieuse part de tarte aux prunes (toutes les portions sont énormes !). Kiff total.

A l’arrivée “chez nous” refroidissante surprise : pas d’eau chaude dans les salles de bains. Les bretons.onnes se douchent à l’eau froide, d’autres lavent « en-pièce-détachée », d’autres attendront le matin que les plombiers aient fait les réparations (si seulement ….).

Samedi 20 mai – – Schmilka – Porte de Pravčice ou «Pravčická brána” (Tchéquie)(Tchéquie) – 17 km – denivelé + : 890 m

Dernier jour dans les parages : ce sera en route pour une boucle polyrandonesque, sur mesure, afin d’effectuer une incursion en Bohème.

Nous quittons donc Schmilka, direction la Tchéquie – à 20 min – pour aller voir la plus grande porte rocheuse naturelle d’Europe, la Pravčická brána.

C’est une journée bien ensoleillée et c’est la grande affluence de marcheurs aux abords du site. Ça ne gâte pourtant pas la splendeur du site. Nous prenons tout le temps d’explorer tous les recoins accessibles du lieu et pique-niquons avec une vue sur toute la plaine tchèque.

Pour plus d’informations : Porte de Pravčice

C'est la plus grande arche de grès naturel en Europe, et l'un des plus impressionnants monuments naturels dans les montagnes gréseuses de l'Elbe (ouverture de 26,5 mètres, hauteur intérieure de 16 mètres, largeur intérieure de 8 mètres).

C’est un site privé et il est à noter que plusieurs scènes du film Le Monde de Narnia y ont été tournés.

Bernard – toujours minimaliste dans ses encas, sort tout content l’œuf ramené du buffet du petit déjeuner. Aurait-il besoin d’aide pour casser son œuf ? Marianne, pleine d’idées, lui suggère de le taper contre son front et offre même de le faire. Bernard a sa propre technique et le frappe contre son poing. Ouf, Oops, Houlaa… Marianne l’a échappé belle : l’œuf était cru !

Bernard a prévu de revenir par le sentier de Mezni Louka puis de bifurquer sur de mini sentiers peu fréquentés… sauf que le sentier n’est plus accessible, probablement suite aux incendies de l’année précédente. Grosse déception de Bernard.

Arrivée à Schmilka pour notre dernière nuit. Un bon verre à l’entrée du village et Claire, un peu KO de la journée, file se doucher : pas de bol : toujours pas d’eau chaude … ☹

A la réception on lui explique que, blabla blabla, peut-être demain mais, ce soir, on peut utiliser le sauna / espace détente naturiste dans le haut du village et ce jusqu’à 21hr15. Il nous suffit d’enfiler nos plus beaux peignoirs (de tailles très variables), de traverser le village façon cat-walk et d’utiliser LA douche. Une douche pour 6 ? il va falloir s’organiser… L’information est relayée et chacun prend son tour et ses dispositions.

Au final, il y avait bien plus de douches disponibles et le lieu est spacieux, raffiné, silencieux (du moins avant qu’Eric et Pietro ne déboulent bruyamment en joyeuse euphorie dans leurs élégants peignoirs émeraude et… ras les fesses).

Dimanche 21 mai - Malerweg day 5/6 (Schmilka – Königstein village) - 25 km – Dénivelé + 1000 m

Nous quittons Schmilka par le bac/ferry dans les lumières du petit matin sur l’Elbe. Le paysage change : des massifs rocheux, nous traversons des bois et longeons prairies et champs jaune pétant de colza. Nous traversons des villages paisibles qui font un peu penser à ces livres pour enfants qui montrent l’organisation de la vie rurale : ici la ferme, ici la basse-cour, ici la place du village (avec l’immense chêne centenaire) et ici et là le villageois hoche la tête pour nous saluer, nous répondons de la même façon. En vrai, on dirait presque un village Amish… !
Etrange changement d’environnement quand nous entendons un engin de jardinage tout près, genre débroussailleur électrique. Et dans le jardin que nous longeons, un chapeau, des chaussures et entre les deux un monsieur - tout nu - qui fait son jardin … Ça faisait longtemps…. Eric semble inspiré. Du coup, on envoie vite un message à Sabine, l’épouse d’Éric en pleine mutation, pour la prévenir de ne pas s’inquiéter si à tout hasard, elle retrouve son Eric en tenue d’Adam, dans sa Gaume profonde, à faire son jardin. Ne pas le faire enfermer, il a juste été enfiévré par son voyage en Suisse Saxonne. Ça passera. Ou pas….
Arrivée à Köningstein après avoir contourné son impressionnante forteresse : Rêveuse-Claire embrasse une sculpture de crapaud près d’une fontaine : on ne sait jamais… 😊 (On vous a dit, le soleil a cogné aujourd’hui).
Puis nous prenons le bac/ferry pour rejoindre « Aktiv-Hotel Stock&Stein » de l’autre côté de l’Elbe.
Une équipe de journaliste ramasse son matériel quand nous arrivons à la réception. « Attendez, attendez ! On est en retard mais vous pouvez nous filmer ! ». Ils avaient de l’humour...
Ce centre de loisir situé sur les bords de l’Elbe est spacieux, fonctionnel et fort calme.
L’apéro est pris dans le jardin avec vue sur les grandes demeures de Köningstein sur la rive opposée du fleuve. Pietro nous rejoint après avoir pris un réparateur bain de pied sur son balcon. (Il a juste attendu que la vapeur ait cessé de se dégager du seau improvisé…).
Nous quittons le mode service à table pour un self-service : un peu comme à la maison, c’est reposant aussi !

Lundi 22 mai - Malerweg day 6/6 (Königstein – Château de Thuermsdorf - Pirna) – 23,7 km – Dénivelé + 650 m

Nous reprenons le bac et reprenons le Malerweg direction Pirna pour boucler la partie randonnée pédestre de l’aventure.

Il fait très chaud quand nous arrivons vers midi au sommet du Rauenstein…mais quelle vue aux alentours ! Nous y déjeunons sur une terrasse de cafétéria isolée en pleine nature. Un genou de Claire déclare forfait à 3 heures de la fin du circuit et elle prend le train à Wehlen (à 2 arrêts de Pirna). La poisse mais bon, ce sera retour en train.

Nous retrouvons notre « hotel garni » de Pirna en soirée. L’une d’entre nous, souffrant quelque peu d’insomnies et à qui le compagnon commence à sérieusement manquer, aimerait bien que ce soit le lit qui soit garni. Et bien non, déception, un « hotel garni » en Allemagne serait un hôtel qui propose chambre et petit déjeuner (par opposition à un hôtel +restaurant 7j/7j).

Mardi 23 mai – Visite du Fort de Koningstein (« Festung Koningstein »)

Ça y est : il pleut un peu ! Les températures ont chuté de plus de 10C mais, merci merci, nous avons terminé la randonnée.

Pour plus d’informations : Königstein

Königstein est un village situé au bord de l'Elbe, il a donné son nom à la forteresse qui le surplombe de 240 m. Le Malerweg passe au pied de cette forteresse. 
De nos jours, on y accède via un ascenseur (par où les véhicules de services sont également transportés !) bâti au milieu de la roche. 
La vue depuis les remparts porte à des dizaines de kilomètres dans toutes les directions. 
Le remarquable site défensif de Königstein aménagé à partir du XIIIème siècle n'a jamais été pris d'assaut mais occupé au début du XVème siècle. Cette forteresse est bâtie sur un espace de 9,5 ha et constitue un véritable village qui était à l'époque capable de vivre en totale autonomie et de supporter de longs sièges. Cette forteresse est en effet totalement imprenable et n'a jamais été prise.

Elle a subi deux sièges : l'un des Suédois et l'autre de l'armée de Napoléon, mais ces sièges n'ont pas été couronnés de succès. Le puits de 152 m est le second puits le plus profond des châteaux en Allemagne. Il est situé à l'intérieur même de la forteresse et entouré de murs de 4 mètres d'épaisseur. De ce fait, il est donc totalement hors de portée pour l'ennemi ce qui a largement contribué à la capacité de résister aux sièges. Königstein a été transformé de simple château fort médiéval en imposante forteresse militaire à partir de la fin du XVIème siècle.

A l'époque, il fallait se prémunir d'une potentielle invasion des Polonais ou des Tchèques avec la capacité d'utiliser l'avantage de la hauteur pour bombarder d'éventuels bateaux arrivant par l'Elbe sans possibilité de contre-attaque.

La forteresse a aussi servi de résidence à la Cour de Saxe, de prison d'État de 1591 à 1922 et de camp d'internement d'officiers faits prisonniers au cours de la guerre franco-prussienne de 1870-71 et des deux guerres mondiales. De nombreux panneaux expliquent son histoire avec aussi des anecdotes amusantes qui démontrent que certains prisonniers y disposaient d'une relative liberté et que les seigneurs de l'époque avaient le sens de l'humour et aimaient s'amuser. De nos jours quelques habitants habitent la forteresse.

Mercredi 24 mai – Randonnée à vélo Dresde jusque Meissen - 70 km

Claire prend le train pour Bruxelles, snif, snif…  Compte tenu de son expérience, Bernard lui souhaite bonne chance pour son aventure de retour. Ses comparses, eux, poursuivent leur aventure, cette fois-ci à vélo.

Nous prenons possession de nos vélos à l’hôtel : des vélos assez lourds et disposant seulement de 3 vitesses… mais pour visiter la ville ou longer l’Elbe, c’est largement suffisant… sauf que… Bernard a prévu quelques extras 😊 !  Nous longeons la rive gauche de l’Elbe vers le Nord-Ouest. Alors que nous arrivons à un beau moulin à vent, le soleil remplace la grisaille… Ouf ! Par contre, le Biergarten est fermé ! Oops… va falloir continuer à l’eau alors… Nous arrivons à hauteur du bac / ferry qui doit nous mener sur l’autre rive, mais Bernard a dans un premier temps prévu la visite du petit château de Schafenberg qui surplombe admirablement l’Elbe. Bernard prend donc son élan et… ne montera pas bien haut sur le chemin. Pas grave, nous laissons les vélos sur place et continuons à pied. Ce ne sont pas les derniers 200 m qui vont nous effrayer, hein !?  Ce petit détour en vaut vraiment la peine. L’accès à la cour intérieure du château et à ses remparts est libre. Un très bel endroit au calme… en fait tellement calme qu’il ne semble y avoir personne… et donc pas de bar, et donc on se barre… Retour au passeur… qui nous passe, nos vélos et nous sur la rive droite de l’Elbe où se trouve un banc de piquenique bien sympa et bien exposé au soleil. Faut prendre des forces, vu que Bernard a prévu de monter à travers les vignes ! OK, pour la montée qui nous mène à un petit col, mais pour le chemin dans les vignes, Bernard a renoncé. Faut pas exagérer tout de même… ! Belle descente sur la superbe petite ville féodale de Meissen, ancienne résidence des Seigneurs de Saxe. Pietro insiste pour nous offrir une glace et nous insistons pour… trouver un glacier ! Belle promenade à pied puis retour par la rive droite, toujours sur des pistes cyclables en site propre. Nous arrivons à Dresde via une longue passerelle et une belle vue pour clôturer notre beau séjour en Saxe.

Du Jeudi 25 au samedi 27 mai – Visite de Prague

Visite de Prague. Ça y est : Bernard passe son tour et cède la place à Marianne qui nous guide magistralement dans cette superbe ville. Grâce à l’expérience de Marianne et grâce à son petit livre, nous maximisons le temps disponible au cours de ces deux jours et passons de super bons moments. Ambiance moins calme qu’à Dresde mais pas moins joyeuse pour autant.

 

En conclusion, ce fut un séjour où chacun des 6 participants a essayé de faire de son mieux pour être le meilleur méchant, son antisocial, son chieur/sa chieuse et ce fut un flagrant échec collectif 😊.

 

Notice Légale