Polyrando: randonnées pédestres de 7 à 77 ans


 

Avant-propos

Les aventures d’un touriste belge en Allemagne suite à l'invitation de l'Office du tourisme allemand.

Les longs voyages en train, c’est pas trop mon truc mais chouette, j’ai un billet 1ère classe avec la Deutche Bahn (DB pour les intimes) pour Dresde. Donc pas de soucis, cela va bien se passer même s’il y a deux correspondances… Sauf que, sauf que et encore sauf que…

Episode 1 J’ai un siège dans la voiture 29… sauf qu’il n’y a pas de voiture 29. Il y a bien une voiture 28 avec un siège 26, donc je m’y installe… pour découvrir un peu plus tard qu’il existe bel et bien une voiture 29, mais que celle-ci ne figure pas sur le plan d’assemblage et que pour le savoir il faut presqu’aller toquer à la vitre du chauffeur de train. Pas grave, personne ne m’a fait de remarque. Je décide tout de même de prendre possession de ma place, cette fois-ci à côté d’un passager qui monopolise la prise secteur… Pas grave, j’ai une 2ème batterie pour mon PC

Episode 2. Je suis donc dans le train pour Frankfurt… sauf que la DB décide de le stopper à Cologne. La DB conseille aux passagers de prendre le train pour Bâle !!! Ah non hein !? C’est en Suisse saxonne que je vais pas en Suisse ! Et puis, ce train me fera rater mon transit à Frankfurt vers Leipzig puis mon transit suivant vers Dresde. Grâce à l’amabilité du Personnel, je trouve rapidos une solution : il y a un train direct qui part pour Dresde 25 minutes + tard… sauf que ce "direct" arrive tout de même 2h plus tard ! Bon, ben on va pas faire le difficile, hein ! Et puis Frankfurt, fourte, rien à foutre… Je profite de ce laps de temps à Cologne pour faire du tourisme… ou, non, pour acheter rapidos une boisson et un sandwich.

Episode 3 : Me voilà donc sur un trajet imprévu, toujours en 1ère classe mais avec aucun siège réservé. Trop tard pour s’en occuper a dit la DB… Mais tout se passe bien : le personnel de train est sympa et je gagne deux correspondances… Sauf que… arrivé à Rheda-Widerbruck (tout petit le bruck), un message exclusivement en Allemand annonce via le diffuseur que le train va faire demi-tour et repartir vers Hamm ! Nooonnn, c’est une blague ?  P… mais c’est vrai ! Le train repart dans l’autre sens… et c’est Hamm, clap deuxième. Parait qu’on va passer par Hannover, puis finalement non, on passera par Osnabruck et Minden… et finalement on passe aussi par Hannover. «C’est pas le Nord, mais c’est plus loin que le Nord». La prochaine halte c’est Buda – slow ou un truc du genre. Y croient pas si bien dire : ce train est en effet very slow. Le premier changement d’itinéraire m’a déjà fait perdre deux heures et celui-ci me fera encore perdre 2h00. Et je ne suis encore qu’au début du voyage…La DB veut probablement se faire pardonner : on vient de recevoir 2 petits biscuits..., puis 3, puis 4, puis 5…  Ben heureusement que j'ai profité de la halte à Cologne... Pour le reste, je crois que je vais arriver dans la nuit après avoir sillonné les ¾ de l’Allemagne. Alors, comme dirait PE… « elle est pas belle la vie ? »


J’arrive finalement à 20h35. Heureusement que j’avais repéré à l’avance sur la carte où se trouve mon hôtel : c’est un très bel hôtel **** à 5 minutes de la gare situé sur le piétonnier entre la gare, la vieille ville et l’Elbe. Ma chambre donne sur le piétonnier avec vue sur les bâtiments de la vieille ville et le coucher de soleil : superbe ! Ça valait bien les 12 heures de train, mais ne le répétez pas à la DB, hein ?

Arrivé à la réception, je m’empresse de demander à quelle heure ferme le restaurant : à 22h00 sauf que la cuisine ferme à 21h00. Mais il est 20h40 !! Oops faut pas trainer alors… 20h50 : je suis devant un très joli verre de… Pils évidemment et en mode ½ litre of course ! Faut pas traîner pour goûter les curiosités locales, hein !? J ! La suite fut un grand moment de solitude : on m’apporte un poisson que j’affirme ne jamais avoir commandé. Je demande à voir la carte pour voir ce que j’avais réellement commandé. Tiens, il s’agit d’un filet de Dorade… Oops… shame on me. Cela étant, c’est un excellent choix et à chaque fois que le garçon passe, je lève le pouce en clamant Zuuper… !

Je suis donc à Dresde et suis impatient de découvrir la ville le lendemain matin après une bonne nuit de sommeil.

DRESDE

Je profite de la matinée en mode visite libre pour visiter rapidement la ville. Le temps est magnifique, même s’il commence rapidement à faire chaud. Les 30° annoncés vont rapidement se concrétiser.
Après la visite, il est temps de rentrer à l’hôtel pour récupérer les bagages et aller au point de RV… sauf qu’il n’y a personne au point de RV à la gare ! J’apprends via le groupe crée sur Whatsapp que la pluaprt ont finalement RV dans le lobby… de l’hôtel que je viens de quitter. Après plusieurs hésitations, je retourne à l’hôtel pour y faire connaissance avec le super groupe : Il y a :

  • Hanne, Danoise,
  • Tjasa, Slovène
  • Sophie, Américaine
  • Claudia, Italienne
  • Goldi, Germano Isrélienne de l’Office de tourisme allemand
  • Gert, Belge
  • David (Dave), Américain
  • Edi, Israélien
  • Thomas, le guide allemand recruté par l’Office de tourisme allemand
  • Et Bibi, Belgo-Espagnol

Sans compter les nombreux guides locaux que nous aurons le plaisir et le privilège de rencontrer.
Les premiers contacts sont directement chaleureux et amicaux. Bien sûr il faut un peu de temps pour apprendre à se connaître, mais je sens que cela va être un super groupe. Et en effet… en fin de séjour Goldi nous confiera que nous étions un super groupe et que ce ne sont pas des mots en l’air…
Tous les participants sont des journalistes et/ou appartiennent au monde des media, sauf Bibi qui est un peu atypique dans ce groupe. Mais qu’à cela ne tienne, c’est normal puisqu’il s’agit d’un voyage de presse organisé par L’Office de Tourisme Allemand. Et je me sens parfaitement intégré et bien décidé à honorer comme il se doit cette invitation. Chaque membre du groupe a sa personnalité. Ces personnalités sont toutes aussi attachantes les unes que les autres, riches personnalités qu’il serait trop long de décrire ici.

Dresde (Dresden en Allemand) compte plus de 550.000 habitants. C’est la capitale politique de Saxe et la deuxième ville du Lander. Elle est située, à proximité de la Pologne et de la république tchèque le long de l’Elbe et s’étend aussi du côté Est de l’Elbe, considérée comme la nouvelle ville (Neustadt) même si on y trouve plutôt des maisons classiques.


Enfin, ça c’est sur base de ce que j’ai pu observer : nous n’avons visité qu’une petite partie de ce secteur.


Dresde est une ville qui a été presque complètement rasée par les bombardements anglo-américains à la fin de la deuxième guerre mondiale. La RDA s’est chargée de la reconstruction et celle-ci s’est prolongée après la réunification des deux Allemagnes.
Aujourd’hui Dresde est une ville très accueillante et très agréable à vivre : un beau piétonnier s’étend de la gare jusqu’à la vieille ville et à l’Elbe que vous pouvez atteindre en moins d’un km. Sur l’Elbe, vous trouverez plusieurs bateaux, vous permettant d’organiser un tour, dont notamment les fameux steamer, bateaux à roue (un peu comme dans le Mississipi) avec leur sifflement caractéristique pour annoncer leur présence.
Les larges piétonniers, les larges avenues pavées, l’absence d’automobiles en grand nombre, les différents artistes qui produisent de la musique dans la rue, les passants qui discutent joyeusement à mi-voix contribuent largement à ce sentiment de sérénité. On est ici loin de ce sentiment d’oppression que connaissent certaines grandes villes. Cela étant, on y trouve toute une série de cafés avec terrasse, des restaurants typiques dans les rues piétonnes mais aussi en dehors. On y trouve aussi une multitude d’emplacements destinés au théâtre, aux concerts et autres événements. Les musées ne sont pas en reste avec par exemple, la magnifique galerie d’arts antiques regroupant notamment certaines œuvres datant de la renaissance. Comme mentionné, il y a relativement peu de voitures circulant dans la ville et les autorités poursuivent leurs efforts pour limiter davantage le trafic. C’est ainsi qu’une journée de parking dans le centre de la ville vous coûtera dorénavant 10 euros et non plus 6 euros. Les moyens de transports préférés pour e déplacer dans la ville sont les trams qui circulent en très grand nombre, le vélo et bien sûr la marche, ces deux moyens étant les plus indiqués pour les visites. Les transports sont très abordables dans le pays et la saxe en profite largement : pour 9 euros, vous pouvez obtenir un billet qui vous donne accès pendant un mois à tous les transports publics du pays à l’exception des trains internationaux et ICE. Voilà qui facilite grandement les choses… Quant à la location de vélos à Dresde, elle est également peu onéreuse. Le soir, dans la vieille ville, vous pouvez trouver de l’animation jusqu’à assez tard, même si certains restaurants ferment plus tôt que d’autres.
Dresde s’est aussi résolument tournée vers le Bio et le développement durable. Cela se traduit par la présence de nombreux magasins bio dans le domaine alimentaire et/ou cosmétique. Vous êtres alors priés de venir avec vos propres sacs. Certains vélos sont même mis gratuitement à disposition pour transporter vos courses avec une capacité de transport de 100 kg, voire davantage pour certains modèles. L’un d’entre eux, électrique celui-là peut même être utilisé pour un déménagement et transporter machines à laver ou autres. D’autres initiatives existent, comme la mise en commun de potagers publics ou privés. Des collectivités de voisins se sont créées pour utiliser de gros potagers en dehors de la ville. Chacun investit ce qu’il peut en fonction de ses moyens du moment. Les récoltes sont ensuite partagées en un point unique, proche des habitations. D’autres potagers se trouvent par exemple dans des parcs et sont en accès libres. Chacun peut y contribuer et même se servir, le cas échéant sans contribution. Un système pas si différent de ce que pratiquent certaines grandes villes européennes, mais qui semble ici pratiqué plus intensivement et avec un modèle participatif assez original. Enfin, ce n’est pas un hasard si VW a choisi son usine de Dresde pour y produire des véhicules exclusivement électriques. Cette usine est ultra robotisée, même si la présence humaine reste indispensable. Il est assez impressionnant de voir comment sont stockées les voitures dans une tour d’une dizaine d’étages. Cette usine peut être visitée et, moyennant réservation, vous pouvez même essayer une des voitures électriques.
En résumé, Dresde est une ville très agréable qui mérite d’être visitée et il n’est pas surprenant d’y constater la présence de touristes internationaux de toutes origines sans que cela n’affecte pour autant le caractère authentique de la ville et de l’ambiance saxonne.

Pour notre part, nous avons visité la ville à pied et en vélo. Détail amusant : tous les cadenas avaient le même code en 5 positions…

LE MALERWEG ET LA SUISSE SAXONNE.

Le Malerweg est un magnifique sentier de grande randonnée qui totalise 112 km. Il est possible de le parcourir en 6 jours, voire moins, mais l’idéal est de le parcourir en 8 jours pour prendre bien le temps de découvrir toutes les particularités de la Suisse Saxonne. Il est même possible d’organiser cet itinérant avec transfert de bagages ce qui place ce sentier à la portée de la plupart des personnes. En 2007, il est élu « plus beau sentier de randonnée d'Allemagne »
Le Malerweg débute à Pirna, ville située entre Dresde et la frontière tchèque. Il parcourt les deux rives de l’Elbe qu’il traverse à hauteur de Schmilka, via un petit ferry. Il passe également par la célèbre forteresse de Königstein et par le pont de Bastei reliant deux rochers et surplombant l’Elbe de près de 200 mètres. Ce sentier au parcours varié constitue un must. Il passe notamment au pied et au sommet de falaises qui ont inspiré de nombreux artistes. Il tient son nom du fait que des peintres et artistes romantiques comme Adrian Ludwig Richter ou Caspar David Friedrich y ont peint de nombreuses toiles, inspirés par les formations rocheuses de cette région à la géologie singulière.  C’est en effet de là que provient le nom de Malerweg qui signifie sentier des peintres.

Quant au nom de Suisse saxonne, celui-ci remonte à la visite d'Adrian Zingg et Anton Graff au XVIIIème siècle. Ces deux artistes suisses auraient été frappés par la ressemblance avec le Jura et ont largement contribué à faire connaître cette partie de la Saxe qui a connu un tourisme en essor à partir des années 1850.

J’ai eu le plaisir et le privilège d’en parcourir quelques sections : dans le secteur de Shmilka de part et d’autre de l’Elbe, dont même une partie de nuit sur une section très sauvage car en partie recouverte par la végéation, dans le secteur de Kurort Rathen, de part et d’autre de l’Elbe et dans le secteur du Königstein. Je peux confirmer qu’il s’agit d’un sentier varié qui offre des vues époustouflantes sur, vers et à travers les rochers. L’Elbe est souvent à proximité mais pas toujours et les passages en forêt sont très beaux également.

SCHMILKA

Schmilka est un joli petit village situé le long de l’Elbe à la frontière tchèque. Il n’y a que 60 maisons pour… 60 habitants ! Cela s’explique par le fait que beaucoup ont déserté le village suite aux inondations récurrentes. Il y avait encore 150 habitants il y a seulement une dizaine d’années. Au niveau du village, alors que le niveau normal de l’Elbe est de 2 mètres, la hauteur de l’eau peut atteindre 12 mètres ! La vallée est en effet plus étroite à cet endroit et ne peut évacuer à temps les eaux en cas de fortes crues. Même si toutes les maisons sont en retrait et sur un terrain surélevé, cela ne suffit pas et bon nombre d’entre elles sont alors inondées jusqu’à la base de leur premier étage. Schmilka a ainsi connu 4 inondations majeures au cours des 20 dernières années. Il s’agit ici d’un problème endémique et non d’une évolution due au changement climatique. Il faut savoir aussi qu’initialement le village de Shmilka se trouvait plus haut en pleine forêt. Ce n’est que vers 1850 alors que le tourisme prenait naissance dans la région que le village s’est déplacé en bordure de l’Elbe. Et aujourd’hui, la majorité des habitants sont en effet des touristes, mais contrairement à Dresde, on trouve ici peu voire pas de touristes internationaux, ce qui confère au village un certain caractère exclusif. Ce caractère exclusif est encore plus marqué par le mode de vie adopté par les habitants : Schmilka dispose de ses propres potagers mais surtout d’un magnifique moulin à eau permettant de produire la farine pour la boulangerie locale et artisanale. Des buches sont allumées dans le grand four à deux étages. Elles brûlent en moyenne une heure et servent au préchauffage du four, dont la température peut alors atteindre de 500 à 600°. Après une heure, les cendres sont enlevées et la cuisson peut commencer sans qu’un autre combustible soit ajouté. La cuisson commence par les aliments qui nécessitent une cuisson plus intense et, lorsque le four est un peu moins chaud se termine par les aliments qui n’ont pas besoin d’une cuisson à haute température. La boulangerie y cuit essentiellement des pains et de grandes tartes. Délicieux ! Le moulin et la boulangerie datent de plus de 200 ans mais ont été inutilisés durant plus de 100 ans avant d’être restaurés, en respectant autant que possible la structure d’origine, pour le plus grand bonheur des habitants et des touristes. Il est possible de goûter aux saveurs locales sur une belle terrasse située à côté du moulin. A recommander !
Depuis 2015, le village dispose aussi de sa propre brasserie : elle produit de la bière blonde, de la bière ambrée et, en hiver, de la bière brune. Elle dispose d’un cellier dans la roche, ce dernier datant de plus de 200 ans, mais il n’est pas utilisé.
Toutes ces productions servent à peine à couvrir les besoins du village et il arrive même que cela ne couvre que 50 à 70 % des besoins.
Le village de Schmilka est situé à mi-chemin du Malerweg, un magnifique sentier de randonnée.
Il convient de noter que la Saxe borde aussi le parc national de bohème du côté tchèque.

Le premier soir à Schmilka, après le repas et après avoir continué à socialiser, je décide de faire une petite promenade digestive… jusqu’au premier village Tchèque. Je passe de nuit devant la brigade volante des douanes qui me laisse passer sans broncher. Au retour, ils sont trop occupés à inspecter la voiture qu’ils viennent d’arrêter que pour me prêter attention. Le seul qui me prête attention, c’est le gros berger… allemand évidemment ! qui aboie soudainement alors que je passe à hauteur du fourgon. J’avoue que je ne l’avais pas vu et qu’il m’a bien fait sursauter…

Le deuxième soir, idem sauf que là je décide de prendre le ferry de nuit (gratuit pour les résidents des logements touristiques) pour traverser l’Elbe et aller explorer le Malerweg sur l’autre rive. Il fait déjà noir, mais ça va / devrait le faire… Le passeur, incrédule me demande où je vais car à cette heure il n’y a plus de train sur l’autre rive. Déjà qu’il m’a fait reculer de la plateforme d’embarquement pour sortir avec sa grosse moto, alors que même les vélos sont interdits…
Je lui explique que je suis de retour dans 10 ou 15 minutes… histoire qu’il ne m’oublie pas. Rapide reconnaissance sur le Maleweg dont le tracé correspond tip top à ce que j’ai sur le GPS… Je devrais même dire/écrire top top car cela monte directement vers le sommet. Ici le Malerweg n’est pas très visible : les escaliers sont en grande partie recouverts de hautes herbes… alors de nuit, sans lampe et avec mes petites chaussures… Je me rends compte que dans peu de temps le Ferry va fermer… Oops… time to go back… sans se casser la figure dans la descente, hein !? La course, c’est pour plus tard le long de l’Elbe. J’arrive bien à temps, c’est-à-dire avec 10 minutes d’avance avant la fermeture du Ferry. Sauf que le capitaine a placé son Ferry sur l’autre rive et ne semble pas décidé à revenir me chercher ! Ah non, hein… !? C’est pas du jeu, ça ! Je suis déjà occupé à élaborer un plan B (aller jusqu’au pont le plus proche, c’est à dire à près de 8 km de là, soit 16 km au total) et même un plan C (traversée à la nage). Le farceur d’en face finit tout de même par revenir me chercher, non sans m’avoir fait reculer de la plateforme. ouf !

KÖNIGSTEIN

Königstein est un village situé au bord de l’Elbe et a donné son nom à la forteresse qui le surplombe de 240 m. De nos jours, on y accède via un ascenseur bâti au milieu de la roche. La vue depuis les remparts est époustouflante : elle porte à des dizaines de kilomètres dans toutes les directions.
Le remarquable site défensif de Königstein — aménagé à partir du XIIIème siècle — n'a jamais été pris d'assaut mais occupé au début du XVème siècle. Cette forteresse est bâtie sur un espace de 9,5 ha et constitue un véritable village qui était à l’époque capable de vivre en totale autonomie et de supporter de longs sièges. Cette forteresse est en effet totalement imprenable et n’a jamais été prise. Elle a subi deux sièges : l’un des Suédois et l’autre de l’armée de Napoléon, mais ces sièges n’ont pas été couronnés de succès. Le puits de 152 m, le second puits le plus profond des châteaux en Allemagne, à l’intérieur même de la forteresse et donc totalement hors de portée, a largement contribué à résister aux sièges.
Königstein a été transformé de simple château fort médiéval en imposante forteresse militaire à partir de la fin du XVIème siècle. A l’époque, il fallait se prémunir d’une potentielle invasion des Polonais ou des Tchèques avec la capacité d’utiliser l’avantage de la hauteur pour bombarder d’éventuels bateaux arrivant par l’Elbe sans possibilité de contre-attaque. La forteresse a aussi servi de résidence à la Cour de Saxe, de prison d'État de 1591 à 1922 et de camp d'internement d'officiers faits prisonniers au cours de la guerre franco-prussienne de 1870-71 et des deux guerres mondiales. Elle est en excellent état et mérite d’être visitée. De nombreux panneaux expliquent son histoire avec aussi des anecdotes amusantes qui démontrent que certains prisonniers y disposaient d’une relative liberté et que les seigneurs de l’époque avaient le sens de l’humour et aimaient s’amuser. Mention spéciale pour le château de Frédéric situé à une des extrémités de la forteresse. De nos jours quelques habitants habitent la forteresse.
Le fameux Malerweg passe au pied de la forteresse.

C’est vrai que cette forteresse est immense : on a failli y perdre un membre du groupe…

Nous terminons notre séjour par Dresde où nous revenons.

Le samedi soir, nous avons un repas en dehors de la ville accessible via un tram bondé que nous empruntons jusqu’au terminus. Ce tram est bondé, suite à un concert en plein air situé à proximité.
Pour le retour « Super Goldi » nous commande deux taxis. Bonne idée car il se fait tard, le concert vient de se terminer et les trams sont encore plus bondés. En outre, c’est notre dernière soirée et demain certains partent assez tôt…
Nous nous réunissons dans le lobby de l’hôtel pour les adieux… Snif, snif… il va falloir se séparer.
C’est en effet avec le cœur gros que je prends congé des membres du groupe non sans les avoir remerciés pour l’excellente compagnie… sauf que 5 d’entre nous décident d’aller jusqu’à l’Elbe toute proche avec deux des 8 casiers de bière qui nous ont été offerts à Schmilka. En empruntant un de ces casiers et en me dirigeant vers l’Elbe et ses ponts, j’avais un peu le sentiment de partir en mode SDF… Après un dernier bon moment, temps de renter à l’hôtel. Cette nuit va encore être courte.

 

Epilogue

Le retour en train…

3 trains à prendre, donc ça craint… et en effet, le deuxième train est annulé. Si je n'avais pas demandé à tout hasard, je ne l'aurais jamais su. Plan foireux et peu crédible proposé. Je saute quand même dans le 1er train proposé, on avisera plus tard. Et ici, c'est encore plus le bordel que dans le train précédent. Des voyageurs avec bagages dans le couloir, certains prenant une direction et d'autres la direction opposée. Le plus "drôle", c'est que le plan pour Bruxelles vient de changer pour la 3ème fois. Et certains passagers ont été priés de quitter le train. Des informations contradictoires en Allemand toutes les 3 minutes. J'attends la suite...et continue à visiter l'Allemagne. Sur l’écran du train, un message « la Deutsche Bahn vous souhaite un bon voyage » !! On ne peut nier que la Deutsche Bahn a le sens de l'humour 🙃😉 Et ce n’est pas tout…
Plus vite chauffeur, plus vite... 220 km/h c'est bien, mais pas assez. On voit qu'ils sont tout de même un peu organisés dans leur désorganisation : suite à leur énième changement de programme, j'ai fini par récupérer mon train dans une petite gare... J'ai donc ma place réservée dans un wagon presque vide vu que la plupart ont dû rater le train. Et le retard total devrait dès lors être compris entre 10 et 25 minutes selon les infos de la DB. J'arriverai donc à Bruxelles midi quasi dans les temps... ou pas ! Finalement, j’arriverai avec 35 minutes de retard, mais sur un tel trajet, ce n’est pas beaucoup. Je m’en sors donc bien mieux que les passagers à destination de Londres via l’Eurostar : Alors que nous sommes encore en Allemagne, la DB annonce dans le train que ces passagers risquent de rater leur train et que le prochain train est dans… 3 jours ! Nooonnn, j’ai mal compris, ce n’est pas possible ! Mais pour être certaine que le message est bien capté, la DB le répète une deuxième fois… en précisant que les passagers qui le souhaitent peuvent prolonger leur séjour en Allemagne. Quand je vous dit que la DB a le sens de l’humour… ! Grand éclat de rire parmi les passagers… qui ne vont pas à Londres, y compris Bibi qui est MDR Rigolant
 ! J’avais déjà entendu un rire +/- contenu du Personnel de la DB dans le train précédent, alors qu’ils avaient oublié d’éteindre le diffuseur. Etaient-ils au courant ? S’agit-il d’une blague ? Je ne le saurai jamaisEt vive les aventures avec la DB… Sourire !

 

Merci à l’Office du Tourisme Allemand qui a rendu possible la rédaction de cet article.


Voir aussi l'article écrit en Néerlandais de mon ami Gert qui relate ses aventures au retour... Encore plus drôle (traduction automatique plus bas pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec la langue de Vondel).

Version NL

AUSSERPLANMÄSSIG
Op een prachtige dag als vandaag zijn jullie vast in de stemming voor een episch treinverhaal. Route: Dresden-Brussel, met overstap in Frankfurt Hbf, eerste klasse (belangrijk detail). De gebeurtenissen speelden zich gisteren af maar zijn representatief voor de service van de Deutsche Bahn deze zomer. Een kleine chronologie.
9u40: ik wandel naar het station van Dresden over de gemütliche Prager Strasse. Zompig weertje vandaag zeg, ik kijk uit naar mijn koel, comfy eersteklassezitje.
10u00: Hectische zoektocht naar mijn zitplaats. De trein bestaat uit twee aaneengekoppelde treinstellen, eerste klasse is aan een van beide uiteinden, of misschien in het midden, dat varieert en is niet aangeduid op het perron.
10u12: Zitplaats gevonden. Helaas, de airco is stuk. Alleen in eerste klasse, hoor. Dat zal ze leren, die verwende luxereizigers.
10u30: of er nog kans op verkoeling bestaat, vraag ik de treinbegeleidster. Ze mompelt ontmoedigd dat alles kaputt is bij de Deutsche Bahn en dat we misschien in Leipzig allemaal verhuizen naar het voorste treinstel. De defecte trein waarin ik zit, blijft dan achter.
10u45: ho, maar wacht... als we allemaal verhuizen, dan zit het voorste treinstel propvol en mag ik drie uur rechtstaan in een trein waarvan ook de normaal werkende airconditioning nooit al die zweterige mensenlijven kan afkoelen.
11u: plan B: als de trein in Leipzig gehalveerd wordt, stap ik over op de Flixbus. Er is een nachtbus naar Brussel. Gouden tip dit, voor alle verre Duitslandreizen deze zomer.
11u30: hoera, we zijn Leipzig voorbijgereden. In een uitzonderlijke opwelling van empathie komt een DB-medewerker water uitdelen. Warm water, dat wel. Je kunt niet alles hebben.
12u: Ik lees een boek over de boreale wouden en de klimaatverandering. Buiten schuiven gele, dorre weilanden voorbij in het felle licht. Gezellig, hoor.
12u30: ik word stilaan wazig van de warmte (zie foto). Ik zou de treinbegeleiders kunnen vragen of ze eerste klasse in een FKK-bereich kunnen veranderen, maar waarschijnlijk vinden ze dat niet grappig.
12u45: weer wat gaan afkoelen in de bar. De treinbegeleidster laat weten dat er in het andere treinstel plaatsen zijn vrijgekomen in eerste klasse. Dan moet je natuurlijk wel over het perron. Ben ik te lui voor, ik verhuis wel naar de tweede klasse in dit treinstel.
12u50: in de drie vierzitsalons rond mij zitten drie krijsende peuters en een ongedefinieerd aantal hyperkinetisch rondrennende kinderen.
13u15: ik krijg gezelschap in mijn salon: een Italiaans koppel met... een woelwater van eenjarige.
13u22: IEAOEAAAWÈÈ!!! (Baby een salon verder).
13u26: Skrietsj!!! Skrietsj!! Skrietsj!!!!! (Italiaanse baby heeft speelgoedtreintje gekregen, wat in de bar op de trein verkocht wordt)
13u26-14u00: ik onderga en schakel mijn bewustzijn in sluimerstand.
14u00: gemompelde mededeling door de intercom: dit treinstel rijdt "ausserplanmässig" niet verder dan Frankfurt Hbf. Oef, dat is mijn overstap. Wie helemaal naar Wiesbaden moet, mag opeengepakt als zwetende zwijntjes de reis voortzetten in het andere treinstel.
14u01: zelfs de Duitsers hebben de gemurmelde mededeling maar half verstaan. Samen met de kroostrijke Turkse familie naast mij reconstrueer en vertaal ik de mededeling voor het Italiaanse gezinnetje. We gebruiken het speelgoedtreintje en een speelgoedautootje om onze uitleg aanschouwelijk te maken. De Deutsche Bahn is altijd een beetje vrienden maken!
14u45: aankomst met een kwartiertje vertraging in Frankfurt. Dat is naar Duitse maatstaven uitstekend.
14u45-16u25: oh joy, met een eersteklasseticket mag ik in de lounge! Hapjes, drankjes, propere toiletten, AIRCONDITIONING!!
Oké, even een intermezzo. Wat is hier aan de hand? De Deutsche Bahn is jarenlang kapotgesaneerd. Treinen, ook de snelle intercitytreinen (ICE), zijn oud en vertonen veel defecten. Op twee recente persreizen waaraan ik deelnam, bereikten 3 van 4 gebruikte ICE-treinen hun eindbestemming niet. Mijn trein naar Mannheim kapte ermee in Keulen. Collega's reserveerden zitplaatsen tussen Mannheim en Amsterdam, maar het treinstel waarop hun plaatsen geboekt waren, koppelde pas in Keulen aan. In hun geval ging het niet om onvoorziene omstandigheden, dit was vooraf gepland en niet ausserplanmässig.
16u45: ik vertrek met slechts 17 minuten vertraging, alles gaat prima. Ik ga niet zeggen dat deze trein koel is maar de airco werkt.
18u: ik ontwaak uit een bijna comateuze slaap. We staan ausserplanmässig stil, roept de treinbegeleider om, in vier talen. Van "ausserplanmässig" kent hij tot mijn lichte verbazing de vertaling niet.
18u45: mijn hoofd is groot en mondmaskers zijn klein. Het risico op permanente flaporen stijgt met de minuut.
19u36: met inmiddels 49 minuten vertraging rollen we Luik-Guillemins binnen. Ik hou het voor bekeken en stap over op de rechtstreekse trein naar Oostende in plaats van nog mee te reizen tot Brussel. Grappige slogan op de ICE-trein trouwens.
20u06: Leve de NMBS en zijn heerlijk koele treinen.
22u05: we staan ausserplanmässig - jawel - stil in Brugge vanwege een politie-interventie. Dat probleem hebben wij dan weer, de escalerende onveiligheid op late treinen.
22u35: eindelijk in Oostende. Te murw om me nog af te vragen hoeveel vertraging ik heb opgelopen.
Dat viel me ook op bij Duitse treinreizigers: de gelatenheid. Tegen zoveel onkunde kun je niet meer protesteren, en de treinbegeleiders kunnen er ook niet aan doen. De Duitse spoorwegen zijn een kaartenhuis dat bij de kleinste ontregeling instort. De sporen zijn overvol, dus elke vertraging of incident zet een kettingreactie in gang. Amper een derde van de treinen rijden nog op tijd. Tegen deze achtergrond is het Neun-euro-ticket ingevoerd, dat nog meer mensen op de trein lokt: voor 9 euro mag je een hele maand met de trein rijden, behalve dan met de ICE. Ook niet-Duitsers kunnen het ticket gebruiken. Of hoe je een overbelast netwerk nog meer kan belasten.
Het 9-euroticket geldt tot eind september. Tot dan neem je best geen langeafstandstrein in Duitsland.
Version FR (traduction automatique)
Par une belle journée comme aujourd'hui, vous êtes sûr d'humeur pour une histoire de train épique. Itinéraire : Dresde-Bruxelles, avec transfert vers Francfort Hbf, première classe (détail important). Les événements ont eu lieu hier mais sont représentatifs du service de la Deutsche Bahn cet été. Un peu de chronologie.
9h40 : Je me rends à pied à la gare de Dresde sur le cosy Prager Strasse. Temps humide aujourd'hui, j'attends avec impatience mon siège frais et confortable en première classe.
10h00 : recherche agitée pour mon siège. Le train se compose de deux trains interconnectés, la première classe se trouve à l'une ou l'autre extrémité, ou peut-être au milieu, ce qui varie et n'est pas indiqué sur
10h12 : Siège trouvé. Malheureusement, la climatisation est en panne. Seulement en première classe, vous entendez. Voilà ce qu'ils vont apprendre, ces voyageurs de luxe gâtés.
10h30 : s'il y a encore une chance de refroidir, je demande au conducteur de train. Elle marmonne découragée que tout soit cassé à la Deutsche Bahn et que peut-être qu'à Leipzig nous allons tous passer au train avant. Le train défectueux dans lequel je suis reste derrière.
10h45 hé mais attendez... Si nous bougeons tous, alors le train avant sera emballé et je pourrai me lever pendant trois heures dans un train dont la climatisation normalement fonctionnelle ne pourra jamais refroidir tous ceux qui transpirent.
11h : plan B : si le train à Leipzig est réduit de moitié, je passerai à Flixbus. Il y a un bus de nuit pour Bruxelles. C'est une pointe d'or, pour tous les voyages lointains en Allemagne cet été.
11h30 hourra, nous sommes passés devant Leipzig. Dans un dépassement exceptionnel d'empathie, un employé de DB vient distribuer de l'eau. De l'eau chaude, c'est. Tu ne peux pas tout avoir.
12h : Lecture d'un livre sur les forêts boréales et le changement climatique. Dehors, jaune coulissant, prés secs, passés sous la lumière vive. Cozy, n'est-ce pas ? .
12h30 : Je deviens peu à peu brumeux à cause de la chaleur (voir photo) . Je pourrais demander aux conducteurs de train s'ils peuvent changer de première classe en zone FKK, mais ils ne trouveront probablement pas ça drôle.
12h45 : Je vais encore me rafraîchir dans le bar. Le conducteur de train annonce que des sièges sont devenus disponibles dans l'autre train en première classe. Alors bien sûr, vous devez vérifier la plateforme. J'ai trop la flemme pour, je passerai en deuxième classe dans ce train.
12h50 : Les trois chaises longues quatre places autour de moi ont trois bambins hurlants et un nombre indéfini d'enfants hyperkinétiques qui courent partout.
13h15 : je reçois de la compagnie dans mon salon : un couple italien avec... une eau turbulente d'un enfant d'un an.
13:22 : OUAIS OUAIS !!! (Bébé dans un salon) .
13:26: Criez !!! Hurle ! Criez !!!!! (Bébé italien a eu un train jouet, qui est vendu dans le bar dans le train)
13h26-14h00 : Je subis et je transforme ma conscience en sommeil.
14h00 : annonce marmonnée par l'interphone : ce train ne roule pas "selon le plan" plus loin que Francfort Hbf. Ouff, c'est ma transition. Ceux qui doivent aller jusqu'à Wiesbaden peuvent continuer leur voyage emballés comme des porcs en sueur dans l'autre gare.
14h01 : Même les allemands n'ont compris qu'à moitié l'annonce murmurée. Avec la riche famille turque à côté de moi je reconstruit et traduit l'annonce pour la famille italienne. Nous utilisons le train jouet et une voiture jouet pour rendre notre explication visible. La Deutsche Bahn est toujours à propos de se faire des amis !
14h45 : Arrivée avec un quart de retard à Francfort. C'est excellent selon les normes allemandes.
14h45-16h25 : oh joie, avec un billet première classe je peux entrer dans le salon ! Goûter, boissons, toilettes propres, CLIMATISATION !!
Ok, juste un intermezzo. Que se passe-t-il ici ? La Deutsche Bahn est en panne depuis des années. Les trains, y compris les trains interurbains rapides (ICE), sont vieux et présentent de nombreux défauts. Lors des deux récents voyages de presse auxquels j'ai assisté, 3 des 4 trains ICE utilisés n'ont pas réussi à atteindre leur destination finale. Mon train pour Mannheim s'est écrasé à Cologne. Les collègues ont réservé des sièges entre Mannheim et Amsterdam, mais le train sur lequel leurs sièges étaient réservés n'était connecté qu'à . Dans leur cas, ce n'était pas des circonstances imprévues, c'était pré-prévu et non satisfait.
16h45 : départ avec seulement 17 minutes de retard, tout va bien. Je ne vais pas dire que ce train est cool mais la climatisation fonctionne.
18h : Je me réveille d'un sommeil presque comateux. Nous sommes temporairement arrêtés, appelle le conducteur de train, en quatre langues. De "dépassé" à ma moindre surprise il ne connaît pas la traduction.
18h45 : Ma tête est grosse et les masques sont petits. Le risque de flapors permanents augmente de minute en minute.
1936 : avec un retard de 49 minutes, nous roulons dans Luik-Guillemins. Je m'en souviendrai et je prendrai le train direct pour Ostende au lieu de voyager jusqu'à Bruxelles. Drôle de slogan sur le train ICE au fait.
20h06 : Vivez le NMBS et ses trains merveilleusement cool.
22h05 : nous sommes imprévus - oui - arrêtés à Bruges à cause d'une intervention de la police. Nous avons encore ce problème, l'insécurité croissante dans les trains tardifs.
22:35 : enfin à Ostende. Trop murw pour me demander combien de questions j'ai été retardée.
J'ai aussi remarqué qu'avec les passagers du train allemand : le . Vous ne pouvez plus protester contre tant d'ignorance, et les conducteurs de train n'y peuvent rien non plus. Les chemins de fer allemands sont un château de cartes qui s'effondre au moindre moindre. Les pistes sont bondées, donc tout retard ou incident déclenche une réaction en chaîne. À peine un tiers des trains fonctionnent à l'heure. Sur ce fond, le billet Neun-euro a été introduit, ce qui attire encore plus de monde dans le train : pour 9 euros vous pouvez prendre le train pendant un mois entier, sauf avec ICE. Les non-Allemands peuvent également utiliser le billet. Ou comment taxer encore plus un réseau surchargé.
Le billet de 9 euros est valable jusqu'à fin septembre . D'ici là, il vaut mieux ne pas prendre un train longue distance en Allemagne.
Notice Légale